Ligue des Nations 2025 : suspense et surprises en quarts de finale aller

Crédit image : (Maurice Van Steen/Presse Sports)

La Ligue des Nations 2025 offre déjà son lot de rebondissements et de surprises lors de cette première manche des quarts de finale. Des duels haletants se sont joués en Europe, opposant notamment la Roja aux Pays-Bas et les Bleus à une Croatie inspirée. Chaque rencontre a dévoilé ses moments décisifs, de buts salvateurs aux retournements de situation inattendus. Les enjeux pour le retour sont immenses, avec la perspective de disputer le Final Four en juin prochain.

Des duels palpitants pour des résultats inattendus

Le premier tour des quarts de finale a tenu toutes ses promesses avec des scores serrés et des retournements de situation spectaculaires. Aux Pays-Bas, l’Espagne, championne d’Europe en titre, a dû lutter pour arracher un nul 2-2 dans un match riche en émotions. Dès la 9e minute, la Roja prenait l’avantage grâce à une belle action collective, avant que les Oranje ne réagissent en imposant leur rythme et en profitant d’un joueur réduit à dix après l’expulsion de Jorrel Hato. L’égalisation salvatrice dans les arrêts de jeu vient prolonger l’invincibilité espagnole en compétitions officielles, mais l’anecdote historique d’un manque de victoire à l’extérieur plane sur cette rencontre.

En Croatie, la défaite française 0-2 s’inscrit dans une soirée cauchemardesque pour les Bleus, dominés dès les premières minutes. Les Croates, mieux organisés et tranchants, ont ouvert le score à la 30e minute grâce à une tête millimétrée d’Ante Budimir. Un second but, inscrit juste avant la mi-temps par Ivan Perišić d’une demi-volée splendide, a scellé le sort de l’équipe de Didier Deschamps. L’absence de réaction offensive, même avec l’apport de joueurs comme Mbappé ou Griezmann, a laissé les Français au pied du mur pour le match retour.

Moments forts et retournements tactiques

Au San Siro de Milan, le duel entre Allemagne et Italie a offert un spectacle à rebours. L’Italie, en ouverture de match, menait dès la 9e minute grâce à une frappe de Sandro Tonali. Pourtant, l’Allemagne, menée par un Julian Nagelsmann déterminé à renverser la tendance, a su reprendre le contrôle en seconde période. Après un égaliseur rapide inscrit par Niclas Füllkrug, la Mannschaft a trouvé le chemin de la victoire grâce à un but décisif de Leon Goretzka à la 76e minute. Ce succès, survenant dans un stade mythique, laisse l’Italie avec un goût amer et de nombreuses interrogations sur sa capacité à concrétiser ses occasions.

Au Danemark, l’atmosphère électrique du Parken Stadium de Copenhague a été le théâtre d’un duel discret mais déterminant. Malgré une occasion manquée sur penalty par Christian Eriksen, les Danois ont su étouffer une attaque portugaise en panne d’inspiration. Le jeune Rasmus Højlund s’est illustré en inscrivant le but d’ouverture à la 78e minute, imitant de façon symbolique le célèbre « Siuuu » de Cristiano Ronaldo. Ce geste, à la fois espiègle et signifiant, a permis aux Scandinaves de s’imposer 1-0 et de confirmer leur cohésion collective face à une Seleção déconcertée.

Perspectives pour le retour

Au-delà des scores, ces rencontres ont mis en lumière des enjeux tactiques majeurs. L’Espagne doit désormais combler le fossé historique sur ses déplacements aux Pays-Bas, tandis que la France, désillusionnée à Split, se voit confrontée à l’immense tâche de renverser la vapeur au Stade de France. L’Allemagne, forte de sa remontada à Milan, abordera le retour à Dortmund avec l’assurance de sa performance offensive et défensive, opposée à une Italie qui espère un ajustement stratégique pour faire barrage. Le Danemark, quant à lui, pourra compter sur l’impulsion de ses jeunes talents pour continuer à imposer son style face à un Portugal en quête de réponses après une prestation en demi-teinte.

Les schémas tactiques – de la haute intensité espagnole aux contre-attaques fulgurantes danoises – laissent présager des duels d’un niveau stratégique remarquable pour la suite. Chaque entraîneur devra puiser dans ses ressources, ajuster ses effectifs et faire preuve d’une rigueur exceptionnelle pour exploiter la moindre opportunité.

Le retour des quarts de finale : enjeux et scénarios décisifs

Les matches retour, programmés pour le dimanche 23 mars, promettent de confirmer ou renverser le cours de ces premiers duels.

  • Espagne – Pays-Bas (Valence) : L’affrontement se jouera sur un score de parité, avec l’avantage psychologique du terrain pour la Roja, mais les Néerlandais, renforcés potentiellement par un Matthijs de Ligt titulaire, comptent bien faire taire la foule valencienne.
  • France – Croatie (Stade de France) : Pour renverser la vapeur, les Bleus doivent impérativement marquer tôt et réduire l’écart. L’objectif est clair : gagner par au moins deux buts d’écart pour éviter la prolongation.
  • Allemagne – Italie (Dortmund) : La Mannschaft, en position favorable, peut se contenter d’un match nul pour se qualifier, mais l’Italie, consciente de ses lacunes, devra faire preuve d’un surcroît d’ambition.
  • Portugal – Danemark (Lisbonne) : Le retour s’annonce crucial pour Cristiano Ronaldo et son équipe, qui devront impérativement trouver l’étincelle offensive pour contrer la solidité danoise.

Ces confrontations déterminantes décideront des quatre équipes qui s’assureront une place au tournoi final de la Ligue des Nations 2025, prévu du 4 au 8 juin. L’intensité des duels aller laisse présager un retour riche en émotions et en suspense, où chaque minute comptera pour un ultime ticket vers la gloire européenne.

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